Une petite page suite à un challenge du forum C&S life proposé par Fanny22 qui s'intitule "Photo exit"...
Scrapper sans photo, pas facile pour moi qui ai tendance à considérer le scrap pour y mettre le plus de photo possible, mdr...;-)
Mais j'avais une belle anecdocte à raconter pour laquelle je n'avais justement pas vraiment de photo adéquate...ça tombait bien, non ???...;-)
Une petite page tout en blanc pour la douceur et la tendresse ; et souligné de rouge pour tout mon amour...
Le texte dit :
Maintenant que vous êtes de grandes filles, je n’ai plus autant de câlins qu’avant. Moins de chutes, moins de chagrin, moins besoin du réconfort de maman. Heureusement pour vous ! Et pourtant, de temps à autre, ça vous arrive encore. Et bien sûr, je ne refuse jamais un doux moment…;-)
C’est toujours un plaisir pour moi, et surtout ça me rappelle les années bénies d’Éva à la maternelle.
Car si Nina était déjà fort indépendante, du genre « moi tout seul », et filait en classe après un rapide câlin/bisou presque dès la seconde année; toi, ma douce Éva, tu as toujours été plus câline.
La première année, tout comme ta sœur avant toi, j’avais le droit de t’accompagner jusque dans ta classe. Puis après quelques minutes avec toi, je te laissais, et me dépêchais de sortir dans la petite cour d’entrée de l’école, pour te faire un « coucou » et des bisous par la fenêtre de ta classe, accessible de ce côté. C’était un plaisir de reprendre cette belle habitude partagée avec ta sœur lors de sa 1ère année. Évidemment, s’il y avait une seule mère en train de faire le clown derrière la vitre, ce ne pouvait être que moi. Mais j’étais heureuse d’accomplir ma mission et de te voir repartir vers tes camarades le sourire aux lèvres. Je partais moi-même vers ma journée le cœur léger.
Les deux années suivantes, je n’avais plus le droit d’entrée dans l’école pour t’accompagner. Nous laissions donc Nina dans la cour de l’école primaire, et nous arrivions toutes deux dans la petite cour d’entrée de la maternelle. Et pour ne pas se quitter trop brusquement, d’un commun accord, je m’asseyais sur le rebord de la fameuse fenêtre de ton ancienne classe; tu montais sur mes genoux, et nous nous faisions un gros, un énorme câlin. Qu’il pleuve, qu’il neige, qu’il vente. Et ce, jusqu’à ce que la cloche sonne et que la maîtresse de faction à la porte veuille la fermer. Alors, toute guillerette, tu partais à l’assaut de la cour retrouver tes camarades.
Dommage qu’ensuite, une fois en primaire, ce n’ai pas duré. Tu étais devenue toi aussi plus indépendante, c’est bien normal.
J’ai évoqué ce beau souvenir avec toi hier soir, et malheureusement, tu ne t’en rappelles plus du tout. Rien. Quelle déception, quelle tristesse en moi quand je l’ai su. Cela m’a même fait un choc à l’intérieur. Mais il est vrai en réfléchissant, que moi non plus je ne me rappelle pas de tous ces p’tits moments partagés avec ma maman lors de ma petite enfance, et il y en a sûrement eu. Alors comment t’en faire le reproche. Ce n’est pas grave, non. Puisque dans mon cœur à moi, quoi qu‘il advienne, ces merveilleux instants de tendresse, ces petites bulles de douceur, resteront à tout jamais gravés.
Maman, qui vous aime de tout son cœur.
Du papier embossé à froid avec la cuttlebug...j'adore..;-)
De la feutrine blanche, passée à la machine à coudre pour y laisser de douces arabesques en fil blanc...;-)
Merci de votre visite en mon domaine et à bientôt !!!....;-D
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